Recevoir un coup de main de l’aîné de la famille lors de la période des devoirs peut être grandement utile. À la fois pour les parents, mais aussi pour les enfants, qui en retirent de nombreux bénéfices. Alors, qu’importe votre situation – famille nombreuse, présence d’un enfant à besoins particuliers, situation professionnelle particulière, etc. –, une bonne collaboration au sein de la fratrie lors des devoirs peut être un atout précieux.
De la simple présence physique au rappel des consignes, en passant par l’explication de certaines notions, l’enfant aîné peut accompagner son cadet ou sa cadette de plusieurs manières. Il peut, par exemple :
En plus d’apporter une aide concrète à l’enfant cadet, le plus âgé contribue à valoriser l’école et les apprentissages, puisqu’il :
1. Un climat d’entraide au sein de la famille
Il est fréquent que l’enfant prenne son parent pour modèle en reproduisant l’accompagnement qu’il reçoit ou a reçu. Plutôt que d’imposer la responsabilité à l’aîné d’aider les plus jeunes, un climat d’entraide peut être instauré au sein de la famille dans différents contextes. Chaque petit geste d’aide et de bienveillance de l’un envers l’autre peut être valorisé. Ainsi, la collaboration se mettra en place plus naturellement.
2. Une relation fraternelle agréable
Les deux enfants doivent être intéressés à travailler ensemble. Si la fratrie est nombreuse, les affinités peuvent être prises en compte. L’enfant cadet doit être réceptif et ouvert alors que l’aîné doit montrer une attitude bienveillante envers son frère ou sa sœur.
3. L’absence de compétition
Pour éviter la compétition au sein de la fratrie, le parent peut expliquer que chacun grimpe l’escalier à son rythme. Tout le monde se trouve sur une marche différente et la hauteur de chaque marche est différente pour chacun.
4. Une routine des devoirs
La mise en place d’une routine fait en sorte que les frères et sœurs s’installent à un endroit calme, loin des distractions, à un même moment pour réaliser leurs devoirs. Ils peuvent ainsi échanger et s’entraider plus facilement.
5. La reconnaissance et la valorisation
En décrivant les progrès de l’enfant cadet (réussite des tables de multiplication, lecture plus fluide ou décodage d’un mot difficile), le parent aide chacun à prendre connaissance de son apport dans ce cheminement, renforçant leur sentiment de compétence et leur motivation à poursuivre. Le parent peut aussi reconnaître le partage d’expertise et la clarté des explications de l’enfant aîné pour encourager sa participation.
Les deux enfants retireront des bienfaits de cette collaboration lors de la période des devoirs.
D’un côté, l’enfant cadet :
De l’autre côté, l’enfant aîné :
Enfin, les enfants ont la possibilité de développer un lien affectif plus fort pendant la période des devoirs. Lier le plaisir et les apprentissages scolaires est un excellent moyen de valoriser l’éducation et la réussite!